lundi 14 janvier 2008

18 ANS PLUS TARD! LA TECHNOLOGIE EST À LA HAUTEUR!

D’HIER...!
Un chapitre d’histoire....
Le site Cyberpresse du quotidien Le Soleil affichait hier, le 14 janvier 2008, un texte de la journaliste Louise Lemieux - reproduit intégralement plus bas -qui a sollicité ma mémoire vers une étape de la naissance de la télémédecine au Québec.

En 1989, agissant comme conseiller en communication au Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, j’ai eu le mandat d’apporter le support en communication et en relations publiques à la Direction du génie biomédicale dudit ministère. Ma première tâche a consisté à établir des contacts avec les facultés de médecine et le Collège des médecins afin d’organiser des séances d’information sur l’imagerie médicale, dans les cadres des échanges France- Québec.


de Montréal...

Un spécialiste du Centre hospitalier La Pitié- Salpêtrière de Paris a été accueilli au Québec et a présenté aux médecins intéressés, lors d’au moins une activité organisée à l’Université de Montréal - grâce à la collaboration de la Faculté de médecine dentaire et du Dr Arto Dimergian - les premiers vidéodisques d’imagerie médicale. Les images étaient alors conservées sur les premiers CD qui avaient la taille d’un disque vinyle 33 tours.

Les images ne pouvaient être vues qu' à l'aide d'un projeteur vidéo pouvant reproduire le format télévisuel européen. Hervé Ficher, qui préparait alors une exposition internationale qui a eu lieu dans les hangars du Port de Montréal en 1989-1990, a généreusement mis à notre disposition les appareils spécifiques requis qu’il s’était procurés pour les fins de l’exposition sur les nouvelles technologies. Les disques d’imagerie médicale apportés de Paris ont par la suite été confiés à monsieur Fisher et présentés dans le cadre de l’exposition.

Les images médicales devaient permettre aux médecins québécois et de toute la francophonie de reconnaître certaines traces internes et externes de maladies tropicales.

...à Paris!

Impliqué dans ces premières expériences en imagerie médicale au Québec, Claude Gallant, un Français d’origine et ingénieur de formation, dirigeait alors le service de Génie biomédicale de l’Hôpital Ste-Justine. Monsieur Gallant et deux médecins m’ont ensuite accompagné à Paris pour participer à un colloque organisé pour les pays membres de la Francophonie, en juin 1990. Les séances du colloque avaient lieu au Sénat français à proximité des Jardins du Luxembourg, à Paris.

La rumeur politique et administrative a véhiculé qu’un relationniste ou conseiller en communication avait été désigné comme chef de mission et porte-parole du Québec afin d’éviter un choix difficile entre un ingénieur et un médecin!

Sept jours à Paris, en visite commandée et organisée, avec seulement deux brèves soirées libres pour rendre visite à des amis ou des connaissances demeurant à Paris ou en banlieue. Un lourd ordinateur portable sur les genoux, utilisé sur l’avion à l’aller et au retour pour produire textes et rapports..., relatifs à un autre dossier qui devait respecter des échéances qui coïncidaient avec le retour en terre québécoise!

Agréable séjour d’une semaine à Paris, qui se traduit par une semaine de travail de 70 heures! De calibre médical!


De Québec vers l’Est!
À l’automne 1990, l’auteur de ces lignes et l’ingénieur Claude Gallant ont rencontré des représentants de Bell Canada - à l’époque - afin d’évaluer les possibilités d’organiser une première transmission d’images médicales par voies hertziennes satellitaires entre Montréal et La Rochelle, en France. L’évaluation des ingénieurs en télécom menait à la conclusion qu’il aurait fallu 45 minutes à une image, produite par l’un des premiers appareils de «médecine nucléaire» à Montréal, pour s’afficher sur un écran à Larochelle! Les bandes passantes des satellites n’ayant pas la capacité de la fibre optique d’aujourd’hui!

La première transmission d’images médicales se fit par la suite, de mémoire, entre un centre hospitalier de Québec et Rimouski. Les images avaient été fournies par l’Hôpital Ste-Justine.

Et, l’auteur de ces lignes s’éloignait ensuite de ce «dossier», les autorités ministérielles jugeant que l’intervention d’un conseiller en communication n’était plus requise au dossier..., parce que la technologie ne favorisait pas.... la communication rapide d’images médicales! Il fallait laisser le temps au temps de faire son oeuvre!

À AUJOURD’HUI...!
L’article de la journaliste Louise Lemieux du quotidien Le Soleil vous permet de mesurer le chemin parcouru par les technologies de la communication et le génie biomédicale au cours des 18 dernières années!

«Le lundi 14 janvier 2008
Louise Lemieux

Le Soleil

Québec

Le CHUL à l'ère de la télémédecine
La Dre Christine Houde, à l'avant-plan, donne des explications aux journalistes, lors d'une session de télésanté avec les collègues du CHU de Grenoble. Au fond, sur l'écran de gauche, les médecins français. (Le Soleil, Raynald Lavoie)
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La Dre Christine Houde, à l'avant-plan, donne des explications aux journalistes, lors d'une session de télésanté avec les collègues du CHU de Grenoble. Au fond, sur l'écran de gauche, les médecins français.
Le Soleil, Raynald Lavoie



À l’écran, quatre pédiatres français. Ils discutent avec quatre collègues québécois installés dans la salle 1124 du CHUL. On examine le cas d’un enfant de 10 mois, sans antécédent cardiaque, arrivé aux urgences il y a cinq jours, avec une importante défaillance cardiaque. À l’écran, les médecins québécois visionnent l’échographie du ventricule gauche du petit. «Quel traitement feriez-vous à notre place?» demandent les spécialistes de Grenoble. Nous sommes à l’ère de la télémédecine.

Une fois par mois, les sept cardiologues et pneumologues pédiatriques du CHUL entrent en contact avec leurs collègues du CHU de Grenoble et de celui de Marseille pour discuter de cas plus complexes.

Parfois, on suggère des formes de traitement ou des médicaments auxquels on n’avait pas pensé, de part et d’autre.

Ce fut le cas, par exemple, pour la colchicine, un médicament bien connu chez nous, mais utilisé pour les adultes seulement. Depuis une des visioconférences avec les pédiatres français, on l’utilise maintenant pour les enfants. Les médecins français apprécient l’organisation de la médecine dans les hôpitaux du Québec, l’adaptent à leur réalité.

Au Québec, la population est petite. Certaines affections sont si rares et les spécialistes si peu nombreux qu’il est bon de discuter des cas complexes avec des spécialistes d’ailleurs.

«On apprend des choses. On élargit notre champ d’expertise. C’est intéressant de voir comment les soins s’organisent ailleurs. Rassurant de constater que nos problèmes sont parfois les mêmes», explique la Dre Christine Houde, cardiologue-pédiatre du CHUL.

«Dans les cas où il y a des décisions difficiles à prendre, cela rassure les parents de savoir qu’on va discuter avec les collègues de Marseille et de Québec», ajoute la Dre Anne-Marie Rossignol, cardiologue-pédiatre, à Grenoble. Outre les consultations cliniques, le CHUL et les CHU de Grenoble et de Marseille ont développé des projets de recherche communs. Comme celui sur le retard de développement fœtal, rare, mais à risque élevé d’atteinte neurologique.

La télémédecine entre le CHUL et les hôpitaux des régions est entrée dans les mœurs médicales depuis 1992, grâce à un cardiologue-pédiatre aujourd’hui décédé, le Dr Alain Cloutier.

Échographies

Tous les hôpitaux des régions peuvent maintenant transmettre des échographies en temps réel pour consultation avec un surspécialiste du CHUQ, dans la plupart des spécialités. Le nombre de sessions de télésanté est passé de 500 à 715 entre 2004 et 2006. Les hôpitaux universitaires de Sherbrooke et de Montréal ont eux aussi des projets similaires de télésanté pour permettre aux médecins des régions de consulter des spécialistes. »

À bientôt! Avec d’autres informations commentées, d’hier à aujourd’hui!
Jean Melançon
20080114


mercredi 7 novembre 2007

DES INFORMATIONS PRIVILÉGIÉES

Ce nouveau blogue veut véhiculer des informations d'intérêt public auxquels l'auteur a accès dans le cadre de ses activités professionnelles ou bénévoles... et qui n'ont pas été retenues par les grands médias de masse.

Les lecteurs de ces informations pourront se considérer priviligiés de détenir des informations qui ne sont pas accessibles à tous! Même mieux informés que certaines ministres qui n'ont pas les lettres ou commentaires qui lui ont été adressés. Dans certains cas, l'information aura été retenue ou déviée par un attaché ou une attachée politique! Donc, vous serez mieux informés!

Bonne lecteur et à bientôt.

Jean Melançon
2007/11/07